Visite de la filature de Belvès

De passage dans le Périgord, je suis allée visiter la filature de Belvès située à un trentaine de km de Sarlat-La-Caneda.

En fonctionnement jusqu'au début des années 2000, cette ancienne petite usine familiale transmise de générations en générations depuis le XIXe siècle se visite avec émotion .Chaque étape de transformation de la laine est expliquée, de l'ensimage au filage en passant par le loup-carde, le renvideur, la retordeuse et le bobinoir.

Enchantée par cet instant hors du temps, passionnant et enrichissant, je reviens à la réalité dans la boutique attenante trop achalandée en laines déjà connues alors que je pensais poursuivre la découverte avec des laines artisanales peu présentes en comparaison.

Je file donc faire le tour du charmant jardin d'eau qui sert d'écrin à l'usine (la filature est située dans un ancien moulin médiéval).

www.filaturedebelves.com

La filature vue du jardin d'eau.

Vue d'ensemble de l'usine.

La laine de mouton mérinos est fine et longue.
La toison peut contenir jusqu'à 6kg de laine contre 1ou 2 pour les autres races.

Laine de chèvre angora (mohair) dont le fil est lissé, très solide et doux.

La laine d'alpaga est plus douce,plus chaude, plus résistante et plus légère que la laine de mouton.

Le continue-diviseur divise le voile de laine cardée en 37 rubans de 5 ml et roule ces rubans entre 2 tapis en caoutchouc pour confectionner le préfil, très fragile.

Le renvideur tord le préfil pour obtenir le fil qui est enroulé sur des fusettes en cartons emmenées sur le bobinoir.

Le bobinoir transfère le fil des fuseaux sur cône et lubrifie et coupe les irrégularités éventuelles du fil.

Machine à tricoter les chaussettes

Florence de Matto Mikis